Origine de l’œuvre

En 1990, Fernanda est condamnée à plusieurs années de prison ferme pour tentative d’homicide. C’est lors de son incarcération dans la prison romaine de Rebibbia qu’elle rencontre Giovanni Tamponi, un berger sarde qui lui conseille l’écriture comme remède à l’enfermement et lui fait connaître Maurizio Iannelli, un ancien brigadiste rouge. La correspondance que les trois détenus entretiennent à travers les barreaux des cellules et les grilles des fenêtres donne naissance à une multitude de feuillets et de carnets écrits dans une langue hybride, à mi-chemin entre le portugais, l’italien et le sarde…